Définition des termes : Vivons-nous pour être heureux ?
Vivre pour : cette expression implique une finalité. Vers quoi est menée notre vie ? Quel est l’objectif de notre vie ? Pour quelle raison vivons-nous, et qu’est-ce qui nous motive à vivre ?
Heureux : cette notion est le cœur même du sujet, et a été débattue au fil des siècles. Il s’agira tout au long du devoir de voir qu’est-ce que le bonheur, qu’est-ce qu’être heureux.
Plan et Développement : Vivons-nous pour être heureux ?
→ Il est inévitable que nous ne soyons jamais heureux – Pascal
Les premières morales grecques, l’épicurisme, le stoïcisme se donnaient pour finalité le bonheur. Comment parvenir au bonheur ? C’était par l’ataraxie, l’absence de trouble, ou par l’acceptation du cours des événements.
Pour Kant, « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’à tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept de bonheur sont dans leur ensemble empiriques, c’est-à-dire qu’ils doivent être empruntés à l’expérience ; et que cependant pour l’idée de bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. » Dans Fondements de la métaphysique des mœurs.
L’homme ne peut expliquer véritablement et précisément le bonheur, et dire de lui qu’il est la finalité de sa vie.
Dans la religion chrétienne, on ne vit pas seulement pour le bonheur, mais plutôt on meurt pour le bonheur. Le bonheur terrestre ne vaut pas une once du bonheur promis après la mort : « Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ; c’est ainsi en effet qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés » dans les Béatitudes.
→ Horace : l’argent fait-il le bonheur ? Une question actuelle