Dans la démocratie athénienne du Ve siècle, les décisions se prenaient de façon ouverte et publique.
Ce n’était pas le cas à Sparte, où le secret était cultivé.
Thucydide (historien athénien, né vers 465 av. J.-C) dans son oraison funèbre La Guerre du Péloponnèse explique ainsi par l’intermédiaire de Périclès (homme d’État athénien (Athènes vers 495 av. J.-C. – 429 av. J.-C.)) :
« Notre cité est accueillante à tous et jamais nous ne procédons à des expulsions d’étrangers pour éviter qu’on ne recueille certains renseignements ou qu’on ne soit témoin de certains faits dont la divulgation pourrait rendre service à nos ennemis. »
Cette citation montre que la démocratie athénienne était non seulement ouverte à tous, en tant que démocratie, mais qu’elle était gênée par expulser des personnes qui auraient pu rapporter tous les « secrets », qui n’en étaient donc pas au sein de la cité, à des hommes externes à la cité.
Elle insinue également que ce n’était pas le cas à Sparte, qui expulsait des personnes, et n’avait pas peur que celles-ci dévoilent des secrets puisque le régime demeurait opaque.