Pour Rousseau, la transparence et la vérité sont des buts à atteindre. Ainsi qu’il l’écrit dans le livre IV des Confessions:
« Je voudrais pouvoir en quelque façon rendre mon âme transparente aux yeux du lecteur. »
Il n’y a dans son œuvre pas beaucoup de place au secret.
Sa devise en est le témoignage : Vitam impendere vero, à savoir « consacrer sa vie à la vérité ».
Mais cette exigence de vérité, et donc cette entreprise pour détruire le secret, est aussi valable dans la sphère politique.
En 1772, Jean-Jacques Rousseau remarque dans Considérations sur le Gouvernement de Pologne que le moyen « le plus fort, le plus puissant » consiste à « faire en sorte que tous les citoyens se sentent incessamment sous les yeux du public, que nul n’avance et ne parvienne que par la faveur publique ».
L’estime publique est le gage d’un bon fonctionnement politique.
C’est pourquoi Rousseau accorde et constate un avantage aux Etats les plus petits, parce que « tous les citoyens s’y connaissent mutuellement et s’entreregardent, que les chefs peuvent voir par eux-mêmes le mal qui se fait, le bien qu’ils ont à faire« .
Jean-Jacques Rousseau est un philosophe qui a vécu au 18e siècle. Claude Lévi-Strauss le décrit comme le fondateur de l’anthropologie pour sa réflexion originale sur le passage de la nature à la culture.