Suite de l’analyse et de la critique du livre de Valérie Trierweiler Merci pour ce moment.
Retrouver la Première Partie – Analyse de Merci pour ce moment
Pour rappel, voici la problématique de cette critique du nouvel ouvrage, déjà best-seller, de l’ex-Première Dame de France Valérie Trierweiler :
Qu’est-ce qu’a voulu dire Valérie Trierweiler dans son livre ? Quelle est l’originalité d’un tel livre dans la vie politique de la Ve République depuis 1958 ?
La seconde partie de l’analyse suit toujours l’ordre du livre ; elle est composée de trois axes :
- Donner sa vérité sur les polémiques grâce à Merci pour ce moment
- Les derniers moments d’une Première Dame désillusionnée
- Portée de l’ouvrage Merci pour ce moment
Donner sa vérité sur les polémiques grâce à Merci pour ce moment
Nicolas Sarkozy sera-t-il de retour en 2017 ? Valérie Trierweiler répond oui ! Pour elle, il a besoin de sa vengeance.
France Hollande a-t-il volontairement fait un afront en ne respectant pas les bonnes coutumes lors de la passation ? Valérie Trierweiler répond non. Et d’ajouter, « D’ailleurs, il tourne les talons sans m’attendre non plus…«
Si elle égratigne Michel Rocard, qui « monopolise la parole, comme à son habitude« , c’est plutôt le portrait de Hollande qui intéresse le lecteur. Le président est décrit comme un homme qui cherche à se construire un destin exceptionnel, au-delà du commun des mortels. Cette description est à mettre en contraste avec l’image de « président normal » qu’a voulu se construire François Hollande tout au long de sa campagne et de la présidence. Cette volonté d’avoir un destin est reliée pour Trierweiler à la peur de la mort : « Il refuse de parler de la mort, il ne sait pas faire avec les mourants ni avec les grands malades.«
Valérie Trierweiler évoque alors la mort de la mère de François Hollande, et la place difficile qu’elle essaie de trouver.
– Le facteur Ségolène Royal
Il est question de l’élection présidentielle en 2007. Les primaires socialistes ont commencé depuis 2005, année durant laquelle Ségolène Royal annonce sa candidature dans… Paris Match, où est engagée Valérie Trierweiler alors sa rivale. Ségolène Royal est décidée à représenter le PS pour l’élection, malgré ce que pensait au départ François Hollande. « Plus rien n’arrête Ségolène Royal. Son ambition et son énergie sont décuplées par sa colère et sa souffrance face aux difficultés de son couple, qu’elle tait.«
Or, pour des raisons politique, Royal et Hollande préfèrent s’afficher ensembles. Il s’agit de donner l’image d’un couple stable et heureux, idéal pour la communication politique, et situation la plus appréciée des électeurs, comme l’a montré l’histoire de la Ve République. Être un couple stable semble le modèle idéal pour un candidat politique, le plus rassurant. Or à cette époque la liaison entre Hollande et Trierweiler, bien que seulement officieuse, existe bel et bien.
Ce qui vaut ces mots à l’auteur : « Je ne veux pas participer au mensonge médiatique du couple uni qui s’épaule dans la course à l’Élysée.« , que forment Ségolène Royal et François Hollande.
Toutefois, le couple uni aux yeux des médias ne l’est pas autant en privé d’après Valérie Trierweiler, qui évoque les « dissensions entre le parti et l’équipe de campagne, entre elle et lui« . Ségolène Royale n’est pas assez crédible ni assez compétente pour François Hollande : « Combien de fois François me répète-t-il qu’elle n’a pas le niveau ?«
Valérie Trierweiler
– Comment François Hollande veut rattraper Valérie Trierweiler
Valérie Trierweiler raconte comment François Hollande a essayé de la faire revenir, lui envoyant des textos régulièrement pleins de promesses.
Notamment lors de la commémoration du D-Day : « Entre son dîner avec Barack Obama et son souper avec Vladimir Poutine, il trouve le temps de m’écrire un nouveau texto« . Ce qui frappe le lecteur, c’est cette imbrication entre la vie publique, officielle, et sa vie privée, qui semble un impératif diplomatique au même titre que les relations gouvernementales.
– Le trio Hollande-Royal-Trierweiler
Après avoir relaté l’épisode de l’arrestation de DSK, Valérie Trierweiler raconte les primaires socialistes avant l’élection de 2012. Alors que la presse se réjouit de l’affrontement entre Hollande et Royal pour l’investiture, l’auteur fait une déclaration à la fois sibylline et fracassante : « Je sais ce que Ségolène Royal lui a demandé en échange de son ralliement, y compris financièrement, et je ne doute pas qu’elle ait obtenu gain de cause« .
Sans s’attarder sur les enjeux de ce pacte, l’ironie de ses tweets, autrefois comprise que par quelques uns, peut être mise au jour : « J’écris un tweet pour la féliciter de « son ralliement sincère et désintéressé ». Mon ironie n’est compréhensible que d’un petit cercle d’initiés. » C’est une private joke, mais elle montre combien le monde politique peut avoir ses codes, et comment des déclarations publiques apparemment anodines peuvent révéler un double sens. Le discours publique, dont on ne soupçonnait pas la duplicité, propose deux lignes d’interprétation, dont l’une n’est autorisée que pour un monde politique restreint et clos. – A propos de ces private jokes, Valérie Trierweiler écrira plus tard à propos de Hollande dans le livre : « il m’adressait en public des messages que moi seule pouvait comprendre« .
Une anecdote sur un film des succès du PS, dans lequel n’apparaît pas Ségolène Royal – ce qui est interprété comme la volonté de Valérie Trierweiler -, montre la surinterprétation des médias, de la « machine folle » comme elle les appelle.
Valérie Trierweiler reconnaît alors être littéralement sous la coupe de l’hystérie, sous l’effet « des excès émotionnels incontrôlables« , dans un contexte d’emballement général : « il m’est physiquement impossible de les voir tous les deux main dans la main sur scène« .
Ces sentiments exacerbés sont toujours alimentés par une jalousie envers Ségolène Royal. Tout est question d’image politique, et chaque personnage politique semble tenter de manipuler tant que possible le souvenir qui restera des événements, l’image forte qui marquera.
Trierweiler se prend également à ce jeu : « Je sais qu’elle refuse de me serrer la main. Je décide de la coincer. J’attends qu’elle regagne sa place. Je fais signe à quelques photographes et je m’avance droit vers elle. Je lui fais un coup… à la Royal«
Tout est bien une partie stratégique en matière de politique, dont les médias sont à la fois les vecteurs et les outils.
– « pas jojo, la famille Massonneau«
Cette déclaration adressée à Valérie Trierweiler à propos de sa famille est très mal ressentie. C’est à partir de cette anecdote que Trierweiler développe ce qui a le plus marqué à la sortie du livre Merci pour ce moment, et qui a eu le plus de retentissement dans la presse. Il s’agit du dédain dont fait preuve François Hollande, notamment pour des petites gens.
Valérie Trierweiler achève son ex-mari en deux sentences qui ont provoqué un choc dans l’opinion :
« Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé « les sans-dents », très fier de son trait d’humour.«
C’est sans doute à la suite de ces phrases en particulier que deux jours après la sortie de Merci pour ce moment, un sondage indique que 37 % des Français jugent que livre modifie « en mal » l’image qu’ils ont du chef de l’État.
– Une réputation à tenir
De manière plus imprévisible, une critique est glissée à l’encontre de Wikipédia, qui continuerait à colporter une rumeur quant à un grand héritage reçu par Valérie Trierweiler : « la rumeur tenace perdure encore et s’affiche toujours sur Wikipédia« . Au-delà de la remise en cause du principe de Wikipédia, où l’information livrée à l’usage et à la manipulation du public, peut se faire une place parfois sans fondement, c’est encore de la part de Valérie Trierweiler une critique plus générale des médias et des rumeurs lancinantes, à l’importance de la réputation.
« En dehors de Laurent Fabius, il ne faut pas être expert pour comprendre que la plupart des nouveaux ministres n’ont pas le niveau. » Ce commentaire apparemment gratuit, – ou sans réelle justification si ce n’est que ce jugement semble être conforté par la presse -, est toutefois suffisamment acerbe pour être relevé.
Après le récit de son voyage aux Etats-Unis avec François Hollande, elle raconte comment le livre La Frondeuse n’est selon elle que le résultat d’une journaliste qui a trahi sa confiance et déformé ses propos.
S’ensuit une campagne de dénigrement, que Valérie Trierweiler analyse elle-même dans un jugement qui est de plus en plus partagé à la fois par les observateurs et les célébrités elles-mêmes : « Les sociétés connectées favorisent ce que les chercheurs américains appellent une « épidémie de dénigrement » et une « culture de l’humiliation ».«
Les Premières Dames du monde ont en commun de subir chaque fois trois types de critiques, que Valérie Trierweiler résument ainsi :
- de se mêler des affaires de leur mari,
- d’avoir de l’ambition pour deux
- et de dépenser l’argent public de manière indue
Les derniers moments d’une Première Dame désillusionnée
– La gloire contre le bonheur
François Hollande est décrit comme un homme ambitieux, qui cherche le pouvoir, qui cherche le poste le plus honorifique.
En plus de révéler un commentaire qui pourrait s’avérer blessant pour son second ministre dans l’ordre d’importance du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, le dialogue que rapporte alors Valérie Trierweiler montre le piège dans lequel s’est enfermé Hollande, ou le choix qu’il a fait, en obtenant le poste glorieux de président – et encore, frappé d’impopularité -, au prix de son bonheur :
« il me dit, alors que nous parlions de Fabius :
– C’est terrible pour lui, il a raté sa vie.
– Pourquoi dis-tu ça ?
– Parce qu’il n’est jamais devenu président.
– Mais ça ne veut pas dire qu’il a raté sa vie. Il a l’air heureux dans ce qu’il fait et avec sa compagne. Et toi, es-tu heureux ?
– Non.«
Ce dialogue, rapporté dans les extraits du Figaro, est significatif d’une fonction présidentielle souvent idéalisée et noble, mais qui pourrait tout au long de la Ve République n’avoir été que l’objet d’ambitions égoïstes, d’hommes avides de réussir.
Tout au long du récit, Valérie Trierweiler a égrainé les exemples de son engagement auprès d’associations, ou de causes politiques, tout comme son combat pour libérer les otages de Boko Haram, ou son soutien aux enfants handicapés. Le handicap est d’ailleurs l’occasion d’une phrase prononcée par Hollande, stupéfiante pour Valérie Trierweiler : « Comment as-tu trouvé Croizon ? – Je n’aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap.«
– L’opinion publique souveraine
A cause d’une baisse de popularité, le président renonce à reprendre des vacances, qui étaient pourtant studieuses.
Traduisant pour certains un manque d’affection, Valérie Trierweiler voit de la vérité au fond des propos d’un proche : « J’ai l’impression que son amour est lié à sa cote de popularité« . C’est encore l’association des sentiments et de l’administratif froid qui frappe dans cette formule. L’amour ne semble être qu’un moyen au service de la politique du président.
Le rôle de l’opinion publique est marquant. La qualité de ce passage du livre de Valérie Trierweiler est de révéler l’inverse de ce que les politiques tentent d’imposer comme une image : les enquêtes d’opinions et les sondages les touchent. On est bien loin en effet des propos qui entendent mener une politique peu importe les avis ; de ceux qui prétendent diriger sans se soucier des sondages, de ceux qui déclarent maintenir une ligne et ne pas être gouverné ou freiné par les rênes de l’impopularité.
L’opinion publique semble en effet importante à deux niveaux :
- Un premier niveau public, car il contraint la vie politique, il dresse des voies dans la conduite des affaires publiques.
- Mais aussi un second niveau, plus caché et plus intime, celui de la personne même du personnage politique, en l’occurrence du président. C’est bien de sa fierté, de son estime de soi, dont il est question : le sondage semble avoir un véritable poids dans cette image de soi qu’a le président, qui bien sûr n’est pas révélée en public, mais a des répercussions presque plus importantes : « il tient à sa popularité comme à la prunelle de ses yeux« .
Elle ajoutera quelques pages plus tard, à la fois pour elle et les autres : « ceux qui vous diront être indifférents à l’impopularité mentent« . (page 364)
– 2017
François Hollande avait tôt en tête l’hypothèse de prendre Manuel Valls comme premier ministre. Mais ce choix n’est pas sans conséquence, et le livre de Valérie Trierweiler a le mérite de rappeler que le Président a toujours constamment en tête les futures élections. « Si en 2017, tu es en état de faiblesse, il exigera des primaires pour se présenter. » Au-delà d’une rivalité sur le plan idéologique, de vue politique et économique, c’est aussi une question politique et stratégique pour un avenir personnel.
Il est intéressant de voir comment cette relation ambigüe entre le Président et le Premier ministre a jalonné la Ve République : c’est en effet l’occasion de se rappeler Pompidou, premier ministre devenu président, tout comme Chirac, etc.
– La fin du récit d’une femme engagée, jalouse et trompée
Après avoir évoqué l’ambiance des bains de foule, puis l’affaire Cahuzac, Valérie Trierweiler évoque ses actions pour les associations, et celles de son cabinet dont elle assure l’utilité malgré ce que l’opinion voulait bien entendre : « Si les associations ont toujours vu l’utilité de mon rôle, l’opinion ne m’a pas fait de cadeau.« .
L’affaire Leonarda – dans laquelle une élève avait été cherchée lors d’une sortie scolaire pour être expulsée avec sa famille – montre le souci de conciliation constant du Président, qui semble hésitant, incapable à décider.
Valérie Trierweiler revient sur sa jalousie affirmée, au travers de l’évènement des obsèques de Nelson Mandela, et par contraste, après sa rupture sur les nombreux SMS qu’elle reçoit quotidiennement : « J’ai compté vingt-neuf sms hier« .
Les aveux du président sur la peine qu’il a rencontrée à être un couple en milieu politique avec Ségolène Royal paraissent faire écho à la même souffrance que Valérie Trierweiler décrit sur son parcours dans Merci pour ce moment. François Hollande lui « confie sa souffrance d’avoir partagé cette vie publique, d’avoir été plusieurs fois effacé au profit de la mère de ses enfants.« , et résumée par ces mots qui lui avaient été adressés : « Bonjour Monsieur Royal !« .
La formule est aussi simple qu’efficace dans son style pour exprimer comment Hollande n’existait à ce moment que par son épouse, et fait penser au sentiment de satisfaction que pourrait représenter en retour l’élection de François Hollande en 2012 après l’échec de 2007.
Pour le lecteur, c’est deviner qu’une part de la souffrance exprimée par Valérie Trierweiler a été de la même manière vécue par François Hollande. Valérie Trierweiler fait remonter cette peine à la nomination de Ségolène Royal en tant que ministre de Mitterrand, tandis que le nom de François Hollande était écarté.
Au final, Valérie Trierweiler aura trouvé la satisfaction d’avoir porté la loi sur le mariage pour tous, à laquelle elle accorde un rôle clé pour l’avenir. Elle espère, dans les derniers mots, pouvoir être aimée autant qu’elle a aimé.
Portée de l’ouvrage Merci pour ce moment
– Un témoignage à retenir sur un épisode de la Ve République
Pour résumer l’ouvrage Merci pour ce moment, une expression nous a semblé pertinente, analyse faite par Valérie Trierweiler elle-même :
« c’est là le « paradoxe Hollande », cet homme qui ne veut pas partager la lumière, […] amoureux d’une femme qui avait un métier, un passé […] Il a choisi la passion. Ainsi vont les hommes politiques, ces êtres orgueilleux et forts, qui veulent tout et le contraire de tout, car leurs ambitions n’ont pas de limites.« .
– Les intentions d’un auteur aimant et blessé
L’impression générale qui se dégage de Merci pour ce moment, peut être saisie par le prisme d’une pièce de Victor Hugo que cite Valérie Trierweiler dans les dernières pages, Lucrèce Borgia, et cette parole de Lucrèce à son époux Don Alphonso :
« Vous avez laissé le peuple se railler de moi, vous l’avez laissé m’insulter… Qui épouse protège. »
Lucrèce Borgia, Victor Hugo
Valérie Trierweiler se reconnaît dans cette femme qui a subi les humiliations de la foule, de l’opinion public, souvent injustement.
Elle apparaît comme une femme jalouse, mais surtout blessée. Le regret est celui de n’avoir pas été suffisamment aimée, d’avoir été trompée, mentie, et ce à proportion de son amour qu’elle avait pour le président.
Merci pour ce moment a un titre ambigü, à la fois reconnaissant du temps passé et des plaisirs qu’elle y a trouvé, notamment au jeu de l’amour, mais surtout ironique quant à ce bref instant – « moment » – dont elle est sortie accablée.
L’ouvrage semble bien être le dernier acte en date d’une vengeance calculée – l’ouvrage a été imprimé dans le plus grand secret en Allemagne, et Valérie Trierweiler était prafaitement consciente des conséquences politiques désastreuses qu’il aurait pour Hollande.
Mais l’envie de rétablir sa propre vérité, après toutes les injustices, a été plus fort, malgré les tentatives répétées de François Hollande pour l’en empêcher, en filligranes tout au long du récit. A ce jeu, et bien qu’une nouvelle fois critiquée et insultée pour avoir sorti ce livre, Valérie Trierweiler semble sortir gagnante si l’on considère ce sondage publié à la sortie qui indique que 53% des Français préfèrent Trierweiler plutôt que Hollande.
– L’ampleur du phénomène Merci pour ce moment
Dès sa sortie, Merci pour ce moment était en rupture de stock chez les libraires, battant des records de vente remontant à 4 ou 5 ans.
C’est un coup qui n’admet pas de répliques comme l’ont souligné nombre d’éditorialistes. « un poison lent et sans antidote » comme l’écrit Laurent Neumann dans LePoint.
Difficile de savoir si l’ampleur de l’événement était calculée par Valérie Trierweiler, à l’image de l’affaire du tweet. Elle dit regretter que l’on ne se souvienne que des mauvais passages, cet article devrait lui avoir fait justice, puisqu’il reprend objectivement l’ensemble de l’ouvrage, même si la critique et l’analyse en est le fil directeur.
François Hollande s’est dit « atterré » par la sortie de l’ouvrage, et bien que se montrant réservé à commenter, il a déclaré en marge d’un conseil de l’OTAN :
La fonction présidentielle doit être respectée. Pour ce qui me concerne, je n’accepterai jamais que puisse être mis en cause ce qui est l’engagement de toute ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, mes responsabilités, les mandats que j’ai exercé.
Merci pour ce moment est publié aux éditions des Arènes, nous vous conseillons d’acheter ce livre, disponible par exemple sur Amazon :
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Arretez de nous parler de cette copine du président! Elle était sa copine mais pas son épouse ,on en a vu des vrais premières dames,aux français désormais de ne plus élirent des célibataires aux plus hautes fonctions voilà.