Gilles Deleuze (1925-1995), dont vous pouvez lire la biographie ainsi que les idées philosophiques majeures ici, étudie au cours de sa vie l’oeuvre de célèbres philosophes et écrivains et enseigne à l’université de Paris VIII. Il élabore une philosophie sur le désir, le devenir, l’art, et fonde le concept de déterritorialisation.
Il étudie notamment le cinéma, et par là même l’image virtuelle. Aussi distingue-t-il deux catégories au cinéma : l’image-mouvement et l’image-temps.
L’image-mouvement comprend une action qui engendre une réaction. (majoritairement utilisée, par exemple une interview)
L’image-temps ne pose qu’une pensée, qu’une réflexion.
Dans le livre L’image-temps : « La subjectivité n’est jamais la nôtre,c’est le temps, c’est-à-dire (…) le virtuel (…) et c’est nous qui sommes intérieurs au temps, non pas l’inverse » Gilles Deleuze
Dans ses commentaires sur Bergson : « le virtuel est en soi le mode de ce qui n’agit pas, puisqu’il n’agira qu’en se différenciant, en cessant d’être en soi tout en gardant quelque chose de son origine. Mais par là même il est le mode de ce qui est » Gilles Deleuze dans « La conception de la différence chez Bergson »