Esope (vers 620 av. J.-C. – vers 560 av. J.-C.), écrivain grec d’origine thrace, est célèbre pour ses fables, enseignements moralisateurs et anecdotes.
Nous vous en proposons une, particulièrement intéressante sur le thème de la santé : Le malade et le médecin. Cette fable est courte, ce qui constitue également une force de cet écrit. Elle illustre l’idée que la santé mentale est plus précieuse que la richesse et met en scène un malade qui choisit la santé au lieu de l’argent offert par un médecin pour guérir sa maladie.
LE MALADE ET LE MÉDECIN
Un malade, questionné sur son état par le médecin, répondit qu’il avait sué plus que de raison.
«Cela va bien», dit le médecin.Questionné une seconde fois sur sa santé, il dit qu’il avait été pris de frisson et fortement secoué.
«Cela va bien aussi», dit le médecin.Une troisième fois le médecin vint le voir, et le questionna sur sa maladie. Il répondit qu’il avait eu la diarrhée.
«Cela va bien encore», dit le médecin, et il se retira.Un de ses parents étant venu le voir et lui demandant comment il allait: «Moi, répondit-il, je meurs à force d’aller bien.»
Il en est souvent ainsi: nos voisins, n’en jugeant que par les dehors, nous estiment heureux pour des choses qui nous causent intérieurement le plus vif chagrin.
Fables d’Ésope, Le Malade et le Médecin
T’inquiètes pas Lucie, moi j’y suis à Sciences Po (en cinquième année). Le tout, c’est surtout de ne pas se laisser impressionner par ce genre de commentaires minables (cf Alex) destinés à exercer une violence symbolique pour te faire croire que le concours est inaccessible. Sur ce, bonne chance à toi !
Ton article m’a beaucoup plus ! Merci beaucoup