Dans les Pensées, 44, Blaise Pascal parle de l’imagination. L’imagination, comme elle est trompeuse, présente un danger pour la raison.
Elle s’oppose donc au savoir. Elle est trompeuse pour la science.
Pensées, 44, Imagination
1. L’imagination « maîtresse d’erreur et de fausseté »
Imagination
« C’est cette partie dominante de l’homme, cette maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours, car elle serait règle infaillible de vérité, si elle l’était infaillible du mensonge. »
2. Danger que représente l’imagination pour la raison
« Cette superbe puissance ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer »
3. Le procédé de l’imagination pour corrompre la raison passe par le
sentir en faisant suspendre les sens :
« Elle fait croire, douter, nier la raison. Elle suspend les sens, elle les
fait sentir. »
Courte bibliographie de Blaise Pascal
Blaise Pascal naît en 1623 à Clermont-Ferrand et meurt en 1662. Les Pensées sont une œuvre publiée à titre posthume en 1669, à pratir
des fragments qu’il laissait derrière lui.