Des informations ont fuité indiquant que le gouvernement britannique s’apprêtait à autoriser Huawei à construire une partie du nouveau réseau 5G.
Or les Etats-Unis accusent Huawei d’avoir introduit possiblement des ouvertures pour recueillir les données de ses utilisateurs, voire également, pour être en mesure de désactiver l’accès au réseau.
Cela met en danger l’alliance des Cinq yeux, ou plus proprement en anglais le groupe Five Eyes. Five Eyes se compose de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Huawei est une entreprise de plus en plus importante en Chine mais aussi dans le monde. Ils emploient 80 000 personnes rien que pour la recherche et le développement.
Autre statistique éloquente : ils sont à l’origine d’un brevet sur 10 émis par la Chine. Au total sur l’année 2018, 53 345 brevets ont été enregistrés par la Chine, soit à peine 3 000 de moins qu’aux Etats-Unis.
Les autorités d’intelligence électronique du Royaume-Uni, notamment l’agence GCHQ (Government Communications Headquarters), assurent que laisser Huawei construire des portions du réseau 5G est respectueux des normes de sécurité et des précautions anti-espionnage.
Huawei n’a aucun intérêt de plus à récolter des données, car si la moindre trace de telles malversations était découverte, la marque perdrait tous ses marchés. Et aucune trace n’a été trouvée malgré les recherches depuis plus de 8 ans.
Huawei est mis à l’épreuve dans une autre polémique : la fille de son fondateur, Ren Zhengfei, a été arrêtée au Canada selon la volonté des Etats-Unis. Elle aurait avec l’aide de l’entreprise Huawei conspiré pour contourner les sanctions touchant l’Iran. Huawei est en outre accusé d’avoir essayé de voler les secrets commerciaux de l’entreprise T-Mobile.
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