« Une erreur judiciaire est toujours un chef-d’oeuvre de cohérence. » écrit Daniel Pennac dans Monsieur Malaussène (1995).
La France n’est pas exempte du phénomène des erreurs judiciaires. Depuis 1945, la justice a reconnu neuf erreurs. Voici la liste des neuf personnes d’abord condamnées puis acquittées :
- Loïc Sécher – accusé du viol d’une adolescente de son village
- Jean Dehays – accusé d’avoir tué un fermier et tenté d’assassiner son épouse
- Monique Case – accusée d’avoir tué Georges Segretin, le directeur d’une agence de la Société Générale
- Jean-Marie Devaux – accusé d’avoir tué la fillette âgée de 7 ans de son patron-boucher.
- Roland Agret – accusé d’être l’instigateur du meurtre d’un garagiste
- Guy Mauvillain – accusé d’avoir tué une vieille dame en 1975
- Patrick Dils – accusé en 1989 du meurtre et du viol de deux enfants à Montigny-lès-Metz
- Rida Daalouche – accusé d’avoir tué un revendeur d’héroïne marseillais
- Marc Machin – accusé d’avoir tué Marie-Agnès Bedot vers le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine)
Les demandes en révision sont beaucoup plus nombreuses, mais seuls ces neuf cas sont arrivés au bout du processus de reconnaissance d’erreur judiciaire.