Au fur et à mesure que les années passent en ce XIXe siècle, et après l’héritage des Lumières qui vantait la fin du secret dans la sphère politique, et donc la publicité (à entendre comme rendre l’information publique, et non comme une promotion commerciale) du politique, les débats parlementaires deviennent de plus en plus transparents à l’égard du peuple.
→ Les lois sur le secret et la transparence
Comme le note François Guizot au XIXe siècle, dans Histoire des origines du gouvernement représentatif et des institutions politiques de l’Europe, en 1851 très exactement :
On peut réduire à trois ces conditions nécessaires, ces formmes essentielles du principe du régime représentatif (…) et on est autorisé à les considérer comme fondamentales. Ces formes sont : la division des pouvoirs, l’élection, la publicité. La publicité constitue le lien de la société et de son gouvernement.
De nos jours, nous pouvons penser bien sûr à la diffusion sur la chaîne de télévision publique France 3 des séances parlementaires. Les compte rendus sont publiés au Journal officiel. Et au XXIe siècle, ils le sont également sur internet.
Les constitutions depuis le XIXesiècle rappellent pour la majorité d’entre elles ce principe de publicité. C’est le cas de notre constitution de 1958, à l’article 33 : « Les séances des deux assemblées sont publiques. Le compte rendu intégral des débats est publié au Journal officiel. »