Après avoir examiné les différents mythes et croyances autour du travail, il serait intéressant de comprendre le rôle du travail et ses conséquences, notamment vis-à-vis de l’environnement qu’il modifie, la nature.
Chapitre 2
Le travail à la conquête de la nature
« On ne commande la nature qu’en lui obéissant » Francis Bacon, Novum Organum
Ce constat de Francis Bacon peut sembler paradoxal. La traduction courante de cette expression du philosophe anglais oppose les termes commander et obéir comme nécessaires l’un à l’autre. La citation originale « We cannot command Nature except by obeying her » est plus précise : il est impossible pour l’homme d’agir sur la nature s’il ne se plie pas aux règles de cette nature.
C’est rappeler à la fois que la Nature fixe les règles, qu’elle impose sa loi, mais aussi que l’homme, par son travail, peut surmonter la nature, et avoir autorité sur elle.
Le travail apparaît donc comme la condition pour avoir un rôle à exercer sur la Nature.
Comment la nature impose-t-elle ces règles ? Comment l’homme parvient-il, grâce à son travail, à aménager cette nature ? Est-il bon pour l’homme d’essayer ainsi de soumettre la nature ?
Le travail s’inscrit comme un processus à l’encontre de la nature, en ce qu’il l’aménage. La nature pourtant reprend ses droits sur le travail. Les nouveaux enjeux environnementaux cristallisent ces rapports entre nature et travail.
I. Le travail cherche à soumettre la nature
A. L’Homo faber
B. La travail permet à l’homme d’étendre son emprise sur la nature
II. Respecter la nature dans son harmonie
A. Le rêve de l’harmonie
B. Protéger la nature du travail des hommes
III. Le travail face aux nouveaux défis de la nature
A. Le travail de l’homme doit être en accord avec l’environnement
C. La révolution technologique facilite le travail mais menace la nature