Nos connaissances scientifiques actuelles découlent de façon impressionnante des découvertes de la Grèce antique. Pythagore, Thalès de Milet, Démocrite, Euclide, Archimède, entre autres, ont marqué l’histoire de la science.
Aristote a lui aussi consacré ses efforts au développement et à la compréhension de la science. Voici cinq de ses enseignements.
1. Toutes les sciences dianoétiques – c’est-à-dire qui concernent l’intellect – ont des principes
« les objets des mathématiques ont aussi des principes, des éléments et des causes, et, d’une manière générale, toute science dianoétique, ou qui participe du raisonnement en quelque point, traite de causes et de principes plus ou moins rigoureux. »
Aristote, Métaphysique, E, 1
2. Le rôle des sciences
« Mais, partant de l’essence, que les unes font accessible aux sens et que les autres admettent comme un hypothèse, elles démontrent alors, avec plus ou moins de force, les attributs essentiels du genre qu’elles ont pour objet. »
Aristote, Métaphysique, E, 1
3. Les sciences ne peuvent pas démontrer la substance ou l’essence
« ce n’est pas à une démonstration de la substance ou de l’essence qu’aboutit une telle induction, mais à un autre mode de connaissance »
Aristote, Métaphysique, E, 1
4. La Physique et la Mathématique ne sont pas des sciences
éternelles
« La Physique, en effet, étudie des êtres séparés, mais non immobiles, et quelques branches des mathématiques étudient des êtres, immobiles, il est vrai, mais probablement inséparables de la matière, et comme engagés en elle ; tandis que la Science première a pour objet des êtres à la fois
séparés et immobiles »
Aristote, Métaphysique, E, 1
5. Il y a trois sciences théorétiques, dont une, la Théologie, est
supérieure aux autres
« Il y a donc trois sciences théorétiques: la Mathématique, la Physique, et la Théologie. Nous l’appelons Théologie : il n’est pas douteux, en effet, que si le divin est présent quelque part, il est présent dans cette nature immobile et séparée. Et la science par excellence doit avoir pour objet le genre par excellence. »
Aristote, Métaphysique, E, 1