Le bâtiment principal de Sciences Po est bloqué.
Vous trouverez toutes les informations dans les nombreuses sources ci-dessous :
Une cinquantaine d’élèves solidaires de la mobilisation contre la réforme de l’accès aux études supérieures ont occupé l’établissement parisien dans la nuit de mardi à mercredi.
L’accès à Sciences Po Paris était fermé mercredi matin sur décision de la direction en raison de l’occupation d’une partie de l’établissement par plusieurs dizaines d’étudiants de l’école en solidarité avec le mouvement de protestation dans les facultés. « On ne laisse pas rentrer les étudiants dans le bâtiment par mesure de sécurité. Les cours qui y étaient prévus ont été reprogrammés ailleurs », a-t-on confirmé à la direction de la grande école, qui a formé nombre de dirigeants dont Emmanuel Macron.
A Paris, la contestation a gagné Sciences Po, creuset de l’élite républicaine qui a notamment formé Emmanuel Macron. Le bâtiment principal, situé dans le très chic 7e arrondissement, a été fermé dans la matinée « par mesure de sécurité » par la direction, en raison de l’occupation d’une partie de l’établissement. « Les cours qui y étaient prévus ont été reprogrammés ailleurs », a-t-elle précisé.
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Environ 70 étudiants occupent pacifiquement le hall principal de l’école après y avoir passé la nuit, selon la direction.
À Paris, l’accès au bâtiment principal de Sciences Po, dans le 7e arrondissement, a été fermé dans la matinée « par mesure de sécurité » par la direction, en raison de l’occupation d’une partie de l’établissement. « Les cours qui y étaient prévus ont été reprogrammés ailleurs », a-t-elle précisé. Environ 70 étudiants occupent pacifiquement « la Péniche », le hall principal de l’école, où ils avaient passé la nuit après une assemblée générale mardi soir, selon la direction.
Paul est étudiant en première année, il espérait pouvoir entrer en cours ce matin : « Je suis venu à 8 heures, j’ai vu que c’était bloqué. Maintenant je cherche s’il n’y a pas des mouvements anti-blocage qui se montent pour y participer. Je comprends pas, ils sont une centaine d’étudiants à bloquer…pour moi le vote de l’Assemblée générale d’hier n’était pas du tout démocratique. »
« Nous occupons Sciences Po parce que Macron en est sorti, et que nous ne voulons pas finir comme lui », déclarent ces étudiants dans un communiqué dénonçant la « vaste entreprise néolibérale et raciste » qui serait menée par le gouvernement et demandant le retrait de la loi sur les universités. Le mouvement était diversement apprécié mercredi matin devant l’établissement.