Survivants à la fin du monde

Le 21 décembre avait lieu la 183e fin du monde de l’histoire. C’est le nombre de fins du monde qu’a comptées Pierre Baron pour Historia. Appelée « Fin des temps », « Jour du Jugement Dernier », ou encore « Ragnarök » dans la mythologie nordique, la fin du monde fascine toutes les civilisations : elle est toujours mystérieuse, spectaculaire, et radicale.

Comprendre la fin du monde comme fin d’une ère

La fin du monde 2012 trouve son origine dans le complexe calendrier Maya : plusieurs systèmes de calendrier se superposaient, dont un calendrier cyclique sur 260 jours, ou encore 365 jours.

En particulier le « compte long » est un cycle de 5 125 années. Or ce cycle a débuté en 3 114 avant Jésus-Christ, ce qui mène au 21 décembre 2012 (ou 23 pour certains). La fin de ce cycle sonnerait la fin d’une ère, ou encore plus strictement la fin du monde. Dans le même esprit, certains courants dits “New Age” assimilent cette fin plutôt à un bouleversement : le monde existerait toujours, mais ne serait plus du tout comme avant.

Comment le monde voit le monde

Ce titre énigmatique est à comprendre simplement : comment les humains ont-ils perçu et défini le monde au cours des siècles ? Durant l’Antiquité, chez les Grecs en particulier, les hommes croyaient en un monde clos. Le monde n’était qu’un cosmos fini, limité dans l’espace. Les progrès de la science conduisent la société moderne à plutôt considérer le monde comme infini. Aussi bien dans l’infiniment grand : le monde est toujours en expansion, et ne cesse de croître. Que dans l’infiniment petit : la précisions des microscopes ne suffit plus, chaque particule se divise en plus petites parties, elles-mêmes divisibles, menant aux théories de mécanique quantique par exemple.

L’Apocalypse

L’apocalypse, aussi nommé apocalyptique, se développe au Ier siècle avant Jésus-Christ chez les Juifs comme une entreprise littéraire visant à raconter la révélation de Dieu, plutôt chaotique, et ensuite s’y rattache l’idée de fin des temps. Le terme apocalypse vient du latin apocalypsis, “révélation”, tiré lui-même du grec apokálupsis , “découvert”. L’Apocalypse, sous sa désignation la plus connue, correspond à un livre écrit par Jean, et compris dans la bible. Ecrite sous forme métaphorique, l’oeuvre intitulée Livre de la Révélation décrit la fin d’un monde, au travers de nombreux symboles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *