Platon – Résumé du Banquet

I.

On comprend tout d’abord que c’est Apollodorre qui va raconter le témoignage d’Aristodème.

Apollodore : Eh bien donc ! les voici à peu près ; mais il vaut mieux essayer de reprendre les choses au commencement, dans l’ordre où Aristodème me les a racontées

Le Banquet – Platon

II.

Socrate, qui a pris soin de son apparence pour aller dîner chez Agathon, convie Aristodème à l’accompagner pour le repas. Mais au moment d’arriver, il reste en retrait.

Suis-moi donc, dit-il, et disons, en modifiant le proverbe, que des gens de bien vont dîner chez des gens de bien sans être priés.

Le Banquet – Platon

III.

Agathon veut faire chercher Socrate, mais Aristodème lui dit de le laisser tranquille, car celui lui arrive régulièrement. En effet, Socrate paraît au milieu du dîner.

Agathon lui propose de s’assoir à côté de lui, en lui disant qu’en le touchant ses sages pensées arriveront jusqu’à lui. Mais Socrate lui retourne le compliment, en disant qu’il serait à souhaiter que la sagesse puisse se transmettre ainsi, auquel cas c’est lui-même qui en serait bénéficiaire car il récupérerait la sagesse d’Agathon.

IV.

Tous les invités conviennent de ne point trop boire.

tout le monde fut d’accord de ne point passer la présente réunion à s’enivrer et de ne boire qu’à son plaisir

Le Banquet – Platon

V.

Ils décident de faire chacun à leur tour l’éloge d’Eros.

N’est-il pas étrange (…) que personne encore parmi les hommes n’ait entrepris jusqu’à ce jour de célébrer Eros comme il le mérite ?

Le Banquet – Platon

VI.

Phèdre commence par faire son éloge en disant « qu’une armée d’amants et d’aimés » pourrait « vaincre le monde entier ».

VII.

Il en appelle à la mythologie pour montrer des exemples des « amants [qui] seuls savent savent mourir l’un pour l’autre ».

VIII.

Après d’autres, c’est au tour de Pausanias. Pour lui, il y a plusieurs Eros.

IX.

L’Eros de l’Aphrodite poplaire est véritablement populaire et ne connaît pas de règles ; c’est l’amour dont aiment les hommes vulgaires. L’amour de ces gens-là s’adresse d’abord aux femmes aussi bien qu’aux garçons, au corps de ceux qu’ils aiment plutôt qu’à l’âme, enfin aux plus sots qu’ils puissent rencontrer.

Le Banquet – Platon

L’autre, au contraire, vient de l’Aphrodite céleste, qui ne procède que du sexe masculin, à l’esclusion du féminin, qui est la plus vieille et qui ne connaît point la violence.

Le Banquet – Platon

X.

L’amour n’est par lui-même ni beau ni laid : « pratiqué honnêtement, il était beau, malhonnêtement, laid ».

XI.

Pausanias continue sa réflexion et conclut notamment :

La conclusion est qu’il est parfaitement honorable de se donner en vue de la vertu.

Le Banquet – Platon

C’est cette forme d’amour qui est le meilleur pour Pausanias, il appartient à l’Aphrodite céleste, tandis que les autres formes d’amour appartiennent à l’Aphrodite populaire.

XII.

C’est au tour d’Eryximaque. Pour Eryximaque, Eros règne non seulement sur les humains, mais aussi « sur les corps de tous les animaux, sur les plantes, en un mot sur tous les êtres »

La médecine, en effet, pour la définir d’un mot, est la science des mouvements amoureux du corps relativement à la réplétion et à la vacuité, et celui qui discerne dans ces mouvements le bon et le mauvais amour est le médecin le plus habile.

Le Banquet – Platon

Ainsi la médecine, comme la gymastique, la musique, ou l’agriculture, est gouvernée par le dieu Eros.

XIII

La connaissance des influences de l’amour sur les révolutions des astres et les saisons de l’année s’appelle astronomie.

XIV.

C’est au tour d’Aristophane de parler.

c’est le dieu le plus ami des hommes

Le Banquet – Platon

Auparavant il y avait 3 espèces d’hommes :

  1. le mâle (tire son origine du soleil)
  2. la femelle (tire son origine de la terre)
  3. l’espèce androgyne : composée du mâle et de la femelle (tire son origine de la lune)

Chaque homme était de forme ronde avec quatre mains, quatre jambes, deux visages.

XV.

Le problème survient lorsque ces hommes décident d’escalader le ciel pour combattre les dieux.

Les dieux ne veulent pas les tuer, pour ne pas réduire à néant les hommages qu’ils leur portent. Mais ils ne peuvent tolérer tant d’effronterie. Ils décident donc de les affaiblir, sur la proposition de Jupiter : ils vont tout simplement les couper en deux.

si l’étreinte avait lieu entre un homme et une femme, ils enfanteraient opur perpétuer la race, et, si elle avait lieu entre un mâle et un mâle, la sitiété les séparerait pour un temps, ils se mettraient au travail et pourvoiraient à tous les besoins de l’existence.

Le Banquet – Platon

XVI.

Quand donc un homme, qu’il soit porté pour les garçons ou pour les femmes, rencontre celui-là même qui est sa moitié, c’est un prodige que les transports de tendresse, de confiance et d’amour dont ils sont saisis.

Le Banquet – Platon

XVII

C’est au tour d’Agathon de parler.

XVIII

Au contraire de Phèdre, Agathon dit qu’Eros est le plus jeune des dieux. Il est aussi le plus délicat.

XIX

Eros est juste, il est le plus brave, et il a la tempérance. Il est habile, est « la gloire des dieux et des hommes, le guide le plus beau et le meiller, que tout homme doit suivre »

(…)

Culture générale : l’Amour

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