La théorie des climats – Montesquieu

Montesquieu, dans son ouvrage paru en 1748, nous livre une réflexion concernant les déterminismes du milieu où l’on vit sur son propre caractère.

A l’échelle de la société, certains facteurs phyiques influent alors sur les lois, sur le caractère des peuples. Ainsi les lois pour Montesquieu « doivent être relatives au physique du pays » (De l’Esprit des lois, livre I, chap. 3).

Quant au caractère des peuples, Montesquieu prend l’exemple des climats et de la température, qui pour lui jouent un rôle essentiel et font que certains peuples sont libres tandis que d’autres demeurent esclaves.

« Il ne faut donc pas être étonné que la lâcheté des peuples des climats chauds les ait presque toujours rendus esclaves, et que le courage des peuples des climats froids les ait maintenus libres. » énonce ainsi Montesquieu dansDe l’Esprit des lois, III, livre XVII, chap. 17.

Montesquieu associe la chaleur (qui « énervait la force et le courage des hommes« ) à l’esclavage, et le froid (qui donne « une certaine force de corps et d’esprit« ) à la liberté.

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