I. A. Le travail s’oppose au loisir

Cours sur le travail – chapitre 1 : Le travail entre mythes et croyances

I. Le travail, une terrible nécessité

A. Le travail s’oppose au loisir


Les Grecs distinguaient le ponos de l’ergon.
Le ponos concernait toutes les activités qui exigeaient un labeur, une certaine pénibilité du travail, dû au contact avec la matière considéré comme dégradant. Tandis que l’ergon, c’est-à-dire l’œuvre, concernait tous les arts.

La culture grecque privilégiait le loisir, plutôt que le travail. Désigné par le mot scholé, le loisir n’avait pas la même signification qu’aujourd’hui. Il s’agissait non pas d’un divertissement, mais d’un état de disponibilité et de paix. Selon Aristote, dans l’Éthique à Nicomaque, cet état permettait la réflexion philosophique et le développement intellectuel.

L’Antiquité romaine attache autant d’importance que les Grecs au loisir. Cette opposition au travail transparaît au travers même des termes: otium, le loisir, a pour contraire negotium, le commerce. Rome distingue aussi le labor de l’opus. Le labor – qui a donné laborieux -, est bien une activité pénible; l’opus désigne l’activité créatrice. Travailler est donc bien une activité douloureuse.

L’idéal prôné à cette époque est d’éviter le travail pour se consacrer entièrement au loisir. Cela explique en partie que le citoyen ait depuis cherché à s’affranchir de ce travail.

I. B. L’esclavage pour s’affranchir du travail

II.

A. Le travail permet aux hommes de survivre et de progresser
B. La vocation au travail

→ Best-Of sur le Travail pour les IEP
→ Best-Of sur la Culture pour les IEP

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