La puissance diplomatique de la France dans le monde de 1958 à 2007 (corrigés)

Le sujet au concours commun des IEP en 2014 était « La puissance diplomatique de la France dans le monde de 1958 à 2007« .

L’équipe Intégrer Sciences Po vous propose un corrigé ci-dessous de ce
sujet, valable parmi d’autres.

Le sujet était attendu, et vous devriez être bien heureux si vous vous êtes fiés aux pronostics de l’équipe Intégrer Sciences Po.

Nous vous indiquions en effet un sujet type : « la France et la construction européenne entre 1958 et 1974« , et donnions la probabilité
maximale respectivement à : « La Ve République, de Gaulle et Pompidou 1958 à 1974  » et « La
Ve République depuis 1974
« .

Définitions des termes : La puissance diplomatique de la France
dans le monde de 1958 à 2007

Puissance : le mot puissance est souvent utilisé dans les sujets d’histoire. Il est important de bien en voir tous les enjeux. En l’occurrence, deux définitions, une générale, une plus précise, pouvaient être dégagées.

1ère définition : Dans un cas général, la puissance est la faculté de produire un effet, et la force qui en résulte.

2e définition : Sous un angle politique, la puissance concerne l’État souverain, considéré du point de vue de ses ressources, de son potentiel militaire et diplomatique.

Diplomatie : Science et pratique des relations politiques entre les États, et particulièrement de la représentation des intérêts d’un
pays à l’étranger, en l’occurrence à l’échelle internationale.

Délimitation des bornes : La puissance diplomatique de la France
dans le monde de 1958 à 2007

Les cadres sont bien délimités dans le sujet.

1958 → constitution de la Ve République en
France.

2007 → fin du mandat de Chirac ; Sarkozy élu président
; traité de Lisbonne signé en décembre

Les zones géographiques sont également bien délimitées : la France, dans un
cadre international.

Contexte : La puissance diplomatique de la France dans le monde de
1958 à 2007

Dans l’introduction, il était bon d’évoquer brièvement le contexte de la
France en 1958, et un peu avant. Une accroche sur la crise de Suez en 1956, qui met clairement à l’épreuve la puissance
diplomatique de la France, était une excellent entrée en matière.

Pour rappel, la France est sortie affaiblie du conflit de la Seconde Guerre
mondiale, surtout politiquement. Bien qu’elle ait obtenu un droit de veto à
l’ONU, grâce à la puissance de son empire, et du rôle qu’elle a joué dans la SDN, la France a considérablement perdu de son influence diplomatique après 1945. Elle est notamment décrédibilisée au sein de son Empire, et elle ne
participe pas aux conférences de Yalta et Potsdam.

De Gaulle essaie tant bien que mal de reconstruire la puissance diplomatique
de la France jusqu’en 1958.

Problématique : La puissance diplomatique de la France dans le
monde de 1958 à 2007

Pourquoi pose-t-on ce sujet ? Quels sont les enjeux qui sous-tendent ce sujet, quel est le véritable problème ?

Le vrai problème ici est la tentative de la France pour faire entendre sa voix alors qu’elle a perdu tout le prestige qu’elle avait à partir du XVIIe siècle, et sa place de première puissance mondiale. Une problématique pouvait être :

Comment la France, de la politique de grandeur menée par de Gaulle à partir de 1958 jusqu’aux tentatives de rassemblement dans une Union européenne en 2007, a-t-elle essayé de rétablir sa puissance diplomatique contre l’influence
à tendances hégémoniques des nouvelles puissances du monde ?

Plan : La puissance diplomatique de la France dans le monde de
1958 à 2007

Les bornes, 1958 à 2007, France dans le monde, se prêtaient bien à un plan en trois parties, capable de couvrir un longue période et permettant d’aborder tous les enjeux du sujet. Votre plan devait ressembler à cela :

I. La politique de grandeur (1958-1974)

II. La France dépendante de l’affrontement bipolaire mondial (1974-1991)

III. La France face à la mondialisation (1992-2007)

Développement : La puissance diplomatique de la France dans le
monde de 1958 à 2007

I. La politique de grandeur (1958-1974)

L’idée principale est la
politique d’indépendance qu’entend mener de Gaulle
. Le découpage des
sous-parties était plus maléable. Il était simplement important de bien aborder
tous les enjeux de la puissance diplomatique française.

De 1958 à 1962, c’est la fin de l’Empire française. La Constitution de 1958 donné déjà le droit à de nombreuses colonies africaines d’acquérir l’indépendance. Le traité d’Evian en 1962 met fin à la guerre d’Algérie, dans laquelle le rôle de la France avait été largement critiqué à l’étranger.

De Gaulle noue des relations diplomatiques avec la Chine communiste le 27 janvier 1964, pour montrer l’indépendance de la France vis-à-vis des États-Unis, qui ne reconnaissent pas la Chine communiste.

Pour une « Europe des Nations », de Gaulle freine la construction européenne qui tend vers une Europe supranationale : politique de la chaise vide en 1965, veto en 1963 et 1968 sur l’entrée dans le Marché commun du Royaume-Uni, accusé d’être un « cheval de Troie » des Etats-Unis.

Dans le domaine militaire, la France se dote de sa propre arme nucléaire, toujours pour être plus indépendant : bomba A en 1960, bombe H en 1968.

Charles de Gaulle annonce le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN le 21 février 1966.

II. La France dépendante de l’affrontement bipolaire mondial
(1974-1991)

En 1973, le choc pétrolier montre que la France est dépendante de l’économie
mondiale. En 1979, cette influence est confirmée par le second choc pétrolier.
Ce n’est qu’à partir de 1986 que l’économie française

Georges Pompidou poursuit l’œuvre du Général de Gaulle (arme
nucléaire, équilibre des Deux Grands) mais il lève le veto français concernant l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE (1972 avec le
Danemark et l’Irlande)

Ce sont plutôt l’URSS et les Etats-Unis qui occupent la scène internationale. Durant cette période 1974-1991, la France cesse de vouloir être un « super-grand », et s’attelle plutôt à la construction de l’Union européenne.
En 1979 ont lieu les premières élections européennes. Acte unique européen en
1985.

III. La France face à la mondialisation (1992-2007)

Le 20 septembre 1992 a lieu le référendum sur Maastricht. Le « non » l’emporte le 29 mai 2005 sur un référendum de la Constitution européenne, tandis qu’en décembre 2007 est signé le traité de Lisbonne.

En 1998, la France gagne la coupe du monde, elle la perd en 2006.

A partir de 1995, le gouvernement Juppé sous Jacques Chirac veut réintégrer la France dans le commandement de l’OTAN. Le gouvernement Jospin après 1997,
lors de la cohabitation, interromp les négociations.

La réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN fait
l’objet d’une déclaration par Nicolas Sarkozy au Congrès à Washington le 7 novembre 2007.

En 2003, la France s’oppose à la guerre en Irak le 14 février 2003 dans un discours prononcé par Dominique de Villepin.

La France cherche enfin à renouer des relations plus intimes avec ses anciennes colonies, surtout sur le continent africain.

Donnez vos idées ou vos plans sur ce sujet d’histoire 2014 dans les commentaires ci-dessous.

60 dates à connaître par cœur sur le monde, l’Europe, et la France depuis 1945

La politique de défense de la France

17 réflexions sur « La puissance diplomatique de la France dans le monde de 1958 à 2007 (corrigés) »

  1. Je pense que le plus important pour la borne 2007, c’était, certes de parler de l’élection de Sarkozy, mais surtout d’aborder le refus du traité de Lisbonne par la France dont l’Union.Eu n’en a pas tenu compte ! Ce qui prouve un fort recul de la diplomatie française rien qu’à l’échelle continentale, alors imaginez à l’échelle mondiale ? Ce qui renvoie également à la politique de Sarkozy qui était de s’aligner sur le modèle Allemand, pays le plus puissant du continent.
    En d’autres termes, j’espère que le fil conducteur de ce sujet était de montrer comment la diplomatie française devint glorieuse et puissante sous le mandat du Général pour ensuite connaître un très fort déclin, qui aujourd’hui, la place au 2nd rang.

  2. Elle ne s’est pas repliée mais sa force passe surtout par sa place au sein de l’Europe. Mais c’est vrai qu’elle est, avec l’Allemagne, au coeur de la construction de l’Union. C’est ce que j’ai essayer de montrer dans ma disserte, que la France garde une puissance diplomatique mais la développe de deux manières différentes : par l’indépendance nationale avec De Gaulle ; puis par sa place européenne.
    Par contre, je pense que la période 1992 – 2007 que je n’ai pas su développer va me faire perdre pas mal de points :/

  3. J’aime bien ton ouverture Loic, moi je n’en ai pas faite… (je sais même pas pourquoi ^^). Après je vois que beaucoup ont fait un plan chrono. Perso, je trouve que la diplomatie française ne s’est pas forcément repliée avec l’union européenne, elle en a été plutôt au coeur je trouve. Voilà voilà 🙂

  4. La puissance diplomatique de la France dans le monde de 1958 à 2007
    Si à la fin de la seconde guerre mondiale, la France se trouve dans une position ambivalente car à la fois exclue du groupe des Grands, elle est toutefois prise en compte en tant que tel dans le partage géographique des territoires vaincus. Il n’en reste pas moins que la Quatrième République en place depuis 1946 contribue à rendre la diplomatie Française incompréhensible. En effet, confronté à une montée des revendications indépendantistes et des critiques internationales de toute part. Le retour du Général De Gaulle marque un temps fort de la diplomatie Française et entérine le fait que celle-ci intègre ce que Jacques Chaban-Delmas nomme le domaine réservé du président de la République. Il apparaît alors crucial de comprendre comment durant la Guerre-froide, face à l’impératif de la décolonisation ou bien dans l’époque mondialisée du début du XXIème siècle, la diplomatie Française a t-elle pu peser à l’échelle internationale.
    Nous nous demanderons donc de quelle manière la France a-t-elle développé sa puissance diplomatique de 1958 à 2007 ?
    Plan :
    I – 1958-1981 : Une diplomatie forte, offensive ?
    A) 1958-1962 : Premier mandat de De Gaulle qui voit la reconstruction d’une place de la France dans les rapports internationaux
    * résoudre le problème colonial > fin de la guerre d’Algérie
    * mise en place l’Union Française à l’image du Commonwealth
    * Vive le Québec libre > une parole décomplexé, la diplomatie est incarnée
    * Je vous ai compris > une ligne vis à vis de la politique étrangère
    B) 1962-19694 : La France s’affirme comme un pays acteur des relations internationales tant au niveau européen que mondial.
    * refus de l’entrée du R.U dans la CEE
    * La PAC qui répond plus aux attentes de la France que à celles de nos partenaires : leadership
    * Reconnaissance de la Chine
    * Critique de l’intervention américaine au Vietnam
    C) 1969-1974 : La mandature Pompidou, une ouverture de la diplomatie Française.
    * Prise de position en faveur de l’entrée du R.U dans la CEE
    * développement de la francophonie
    * principe de la France Afrique qui émerge.
    II- 1981 à 2007 : un affaiblissement, un recul de la puissance diplomatique Française ?
    A) 1974-1981 : Un recul de la diplomatie Française dans le monde ?
    * La diplomatie Française est soumis au contexte internationale et ne trouve pas le moyen de s’exprimer face aux leaders tels que Thatcher (arrivée au pouvoir en 1979) ou Reagan (1981) qui prône l’intérêt exclusif de leur pays
    * la francophonie connaît un essor sans précédant.
    (d’autres exemples pas notés…)
    B) 1981-1995 : Un affaiblissement de la diplomatie Française au bénéfice d’une diplomatie Européenne ?
    * De nouveaux liens avec le bloc de l’est car l’entrée de communistes au gouvernement permet un apaisement des tensions.
    * la mise en place de Schengen en 1985, l’acte unique européen en 1986 ou le dispositif Erasmus de 1987 contribue à véhiculée une image de la France, une position Française mais au moyen d’une parole qui est Européenne
    C) 1995- 2007 : Une diplomatie Française inaudible ?
    Conclusion : Une diplomatie Française qui évolue en parallèle au contexte internationale. Si on note un recul de la puissance diplomatique depuis les années 1980, sa réintégration au commandement intégré de L’OTAN en 2007, son rôle lors du Printemps arabe ou bien encore l’intervention au Mali au nom de la communauté internationale démontre que la puissance diplomatique de la France reste importante.
    Ouverture : on peut se demander si à la manière de Reagan, il n’y a pas un Come Back sur la scène diplomatique de la France ?
    qu’en pensez-vous ?

  5. Bonjour,
    Pour l’accroche j’ai évoqué l’apogée de la crise algérienne en 1958 qui attestait notamment de l’échec de la diplomatie française qui n’a pas su voir les spécificités de ce conflit. Et qui donc justifiait le retour au pouvoir de De Gaulle.
    Puis pour l’ouverture dans la conclusion j’ai parlé de la crise ukrainienne (en disant que les limites de la puissance diplomatique française se constatait avec cette récente crise puisque, même si elle ne concerne pas que la France mais aussi la communauté internationale, le manque de fermeté et de moyens de pression envers Moscou a permis à Poutine d’annexer arbitrairement la Crimée sans crainte de sanction).
    Est-ce que c’est pertinent selon vous ?

  6. Pourriez vous me donner un avis sur mon plan (j’ai opté pour un plan thématique et non chronologique…), ma problématique était quel rôle international la france a t-elle joué de 1958 à 2007 ? (pas très très recherché…) et pas d’ouverture en conclusion par manque de temps :
    I/Décisions politiques et militaires
    A/Affirmation internationale (otan, refus de chirac…)
    B/Interventions (guerre du golfe, yougoslavie, kosovo)
    II/La France entre décolonisation et relation avec le tiers-monde
    A/guerre d’algérie
    B/Décolonisations africaines
    C/Relations avec le tiers-monde (chine, Moyen-orient)
    III/La France et la construction européenne
    A/Axe franco-allemand
    B/Approfondissement européen

  7. Bonjour,
    en sortant de l’épreuve je pensais m’en être assez bien sortie mais j’avoue que plus j’y réfléchie et plus je doute. J’écouterais volontiers vos remarques, bonnes ou mauvaises.
    Problématique : Quelles formes a prit la volonté de la France d’imposer sa puissance diplomatique au niveau mondial entre 1958 et 2007 ?
    I/ Un rang mondial assuré par l’indépendance nationale (années De Gaulle)
    A. Fin de l’empire colonial = fin de l’empire français?
    perte Algérie, indépendances avec la Communauté, remise en cause de l’influence française au niveau mondial
    B. Ouverture sur le monde
    Bonnes relations avec Afrique noire issues de la Communauté, reconnaissance de la Chine communiste, ouverture à l’Est, voyage dans le Tiers-monde
    C. Indépendance nationale et politique de grandeur
    Chaise vide, refus GB dans la CEE, refus supranationalité, force atomique, contestation leadership américain (condamne la guerre au Vietnam, retrait de l’OTAN)
    II/ Un rang mondial assuré par les institutions européennes et internationales (1969-2007)
    A. 1969 : fin de la politique gaullienne
    mai 68, élection de Pompidou, continuités mais ouverture plus forte sur l’Europe
    B. La France, puissance européenne
    Pompidou lève le véto (entrée GB dans CEE), france-allemagne pays moteur de la construction européenne, approfondissement (Schengen, Maastricht…), montée des pays du Tiers-monde, France compte en tant que puissance européenne
    C. La France dans les institution internationales
    Place au conseil de sécurité de l’ONU, membre de la coalition lors de la Guerre du Golfe, membre du G7
    Conclusion : 2 politiques différentes se succèdent pour assurer la puissance diplomatique française : indépendance portée par De Gaulle ; puis associations après (confirmée avec retour dans l’OTAN opéré par Sarkozy)

  8. @M :
    Très bonne phrase d’accroche. Les bornes sont bien définies. En effet, il aurait peut-être fallu davantage insister sur la notion de diplomatie, qui était la clé de ce sujet. Tout dépendra de comment le correcteur interprétera le devoir, car les connaissances sont très complètes, c’est un bon point !
    @Ms. :
    Oui c’est un très bon point d’avoir souligné les relations franco-allemandes.
    @bairlais :
    En effet ils ont opté pour un sujet transversal, qui portait sur un vaste domaine. Ta problématique est bonne, même si tu n’y rappelles pas la borne de fin 2007, elle insiste sur le problème de la diplomatie française au cours de cette période. Ton plan est à l’image de celui qu’a présenté l’équipe Intégré Sciences Po, en « mixant » les II. et III. dans un seul II. Les connaissances semblent être bien présentes.
    Nous vous souhaitons de réussir, et de tomber sur un bon correcteur ! Si vous avez des commentaires, ou des remarques constructives pour les plans des autres n’hésitez pas : cela sera utile pour la personne qui a proposé son plan, et pour vous-mêmes !

  9. Bonsoir,
    Je pense, sans avoir fait quelque chose d’exceptionnel, m’en être plutôt bien sortit
    Mon plan : (n’hésitez pas si vous avez des avis/critiques)
    > Comment la France, fragilisée en 58 par la volonté d’émancipation des pays du Sud [=Algérie+Suez], a t-elle pu restaurer et conserver jusqu’à nos jours un poids diplomatique incontestable bien que limité ?
    I) Une forte politique visant à rendre puissante la France pendant la République gaullienne (1958-1974)
    A) Politique d’indépendance nationale/de grandeur (bombes nucléaires) se manifestant par la distance à l’égard des 2 blocs ds GF (actions VS hégémonie USA)
    B) Construction européenne permet augmenter poids français (axe FR-ALL + refus entrée RU + vision unioniste qui permet défense intérets France par ex par compromis Luxembourg)
    C) Réglement question décolonisation (qui dégradait prestige) et maintien intérêts français (Françafrik avec liens éco/mil/culturel)
    II) Des politiques volontaristes qui permettent de conserver influence importante française qui est néanmoins limitée (1974-2007)
    A) Une intégration européenne plus poussée dont france garde role important (VGE impulse Conseil européen+ rejet TCE) (MAIS hausse poids allemand depuis réunification + élargissement > diminuent influence France sur Europe)
    B) Un maintien des liens avec pays issus décolonisation (Françafrik + francophonie) et d’une certaine indépendance nationale (ex : politque pro-arabe VS USA)
    C) Une puissance à l’échelle du monde (ONU+Villepin 03) , qui est contestée (BRICS remettent par ex en cause role FR au conseil sécurité=déclin + dépendance USA)

  10. Bonsoir,
    Je suis exactement dans le même cas que toi Lys, j’étais au point sur la politique intérieure mais pas extérieure… Ça a été une grosse claque, hormis la 1ère partie sur la politique de grandeur et d’indépendance de De Gaulle.

  11. J’ai abordé la plupart des points présentés. J’ai également souligné la diplomatie franco-allemande. Je suis d’ailleurs assez étonnée que cela n’apparaisse pas dans votre corrigé. Le tandem entre Mitterrand et Helmut Khol me semble déterminant dans ce sujet. De même pour les 2 guerres du golfe ! Le sujet était intéressant. Néanmoins, j’ai peur que les erreurs de dates me portent préjudice..

  12. Bonsoir, pourriez vous me donner votre avis sur mon plan ?
    Pour l’intro j’ai commencé par une accroche de DG: La France n’est pas la France sans la grandeur
    – Cadre: Fin de la seconde GM une France qui connaît un recul important sur la scène internationale, qui fait le choix de l’Atlantisme dans un contexte de guerre froide et partage du monde entre les 2 grands.
    – 1958: Arrivée de DG au pouvoir toujours dans un contexte de guerre froide. Il va redonner à la France une place sur la scène internationale selon sa certaine vision de la France: une France puissance et influente dans les relations internationale que ses successeurs vont essayer de maintenir, dont le symbole le plus flagrant est sa place dans la construction européenne.
    – 1991: Cependant, nouvelle donne géopolitique avec la chute de l’URSS. Hyperpuissance américaine face à laquelle elle à du mal à s’opposer, et contexte développement nouveaux phénomènes (mondialisation, nouveaux conflits…) font que la France devient une puissance moyenne.
    – 2007: (J’ai justifié cette date par un soucis de recul sur la période 2007-nos jours) et marque l’élection de Nicolas Sarkozy.
    Nous nous demanderons si la France est parvenue à maintenir sa puissance dans le monde restaurée par DG dès 1958 ou si les nouveaux phénomènes entraînent son déclin.
    (J’ai peur d’avoir un peu délaissé le terme diplomatique dans ma pb…)
    En conclusion : J’ai fais le bilan, qui se résume par le fait que la France est une puissance moyenne à ambition mondiale. Et mon ouverture sur le même sujet concernant le Royaume Unis pour voir comment une autre ancienne puissance coloniale après la chute de son Empire (qui faisait toute sa puissance) s’en sort au niveau diplomatique dans le monde depuis…
    Et mon plan est le suivant:
    I. 58-91: retour sur la scène internationale
    A. De la décolonisation à la coopération
    Contexte: Appel de DG dans un contexte d’impasse de la crise Algérienne.
    – DG met fin à la colonisation: 1960 fin de la Communauté Française donne l’indépendance aux colonies d’Afrique/ 1962 Accords d’Evian
    – Mais veux que la FR maintienne son influence dans la zone: Traités bilatéraux/ zone franc CFA… Puis sous VGE on parle de gendarme de l’Afrique + relations économiques. Sous Mitterrand : propose des plans d’aides en échange de promesse de démocratisation.
    B. Politique de grandeur: volonté émancipation face aux EU
    Rappel: Choix de l’Atlantisme entre 45-58 car difficultés notamment économiques.
    – DG de montre critique vis à vis des EU au Québec en 1961 ou à propos du Vietnam ou d’Israel.
    – Emancipation militaire: Sort de l’OTAN en 1966 et développe l’arme nucléiare.
    – Développe les liens bilatéraux pour échapper logique des blocs: 1964 reconnaît RPC, 1966 voyage URSS.
    – Liens franco-allemand ex: Traité d’Elysée 1963
    C. Choix de l’Europe
    Rappel: Empire symbole autrefois de sa puissance, n’existe plus. Il faut trouver un autre moyen.
    – Sous DG même si on craint un recul/stagnation de la construction européenne intégration économique progresse 1964 PAC/Marché commun // France impose ses choix : DG hostile à la supranationalité, défenseur de la souveraineté des Etats refuse 1965 fusion des 3 communautés et obtient gain de cause. + veto entrée RU ‘Cheval de Troie des EU’ 2 fois.
    – Sous Pompidou : avancement construction européenne symboliser par les 3 axes évoqués lors du Congrès de la Haye en 1969. achever,approfondir, élargir. FR participe nombreux élargissement comme RU/Danemark/Irlade en 1972.
    – Sous VGE politique européenne active: SME, Conseil Européen.
    – Mitterrand : Maastricht 1992>UE> Choix de l’Europe comme nouveaux cadre pour exercer puissance incontestable.
    II. 91-07: la France devient une puissance diplomatique moyenne.
    A. Hyperpuissance américaine
    Contexte: Chute URSS laisse place au seul universaliste EU dans un nouvel ordre mondial.
    – EU volonté gestion monde multilatérale selon G.Bush mais Huntington dénnonce unilatéralisme mondial = attitude des EU assez égoite qui défend ses intérêts d’abord et contre l’avis de tous y compris la France : ex: Irak 2003
    – Mais concessions nombreuse car nouveau désordre mondial : Accepte Accords Dayton 1995 même si France était alliée de la Serbie// Coopération contre terrorisme international// Nécessité coopération retour OTAN.
    B. Faiblesses de la France
    – De l’Union Européenne : échec de la PESC à cause de la Yougoslavie (ALL : reconnaît unilatéralement indépendance Croatie / Slovenie alors que la France est pour maintenir l’unité de la Yougoslavie) // Echec ratification 2004 Traité constitutionnel.
    – France dans le G7/G8 veut promouvoir des valeurs humaines comme elle le fait avec ses ONG mais elle est critiquée en 1994 pour sa position attentiste au Rwanda 1994.
    C. La place de la France dans la Mondialisation
    – 1% population mondiale / 2,5% parlent FR / 4% PNB mondial / Taux chômage 10,7% important pour pays OCDE… = puissance moyenne
    – Plus grande ZEE monde, puissance nucléaire, membre permanence CS de l’ONU (ce que ne sont pas l’Allemagne ou le Japon) 1 er pays touristique / Secteur du luxe… = toujours des atouts incontestables.

  13. J’ai parlé pour Mitterrand du refus de céder aux pressions américaines pour arrêter de s’approvisionner en gaz russe + ministres communistes au pouvoir = défiance face aux USA
    Mais chaud quand même

  14. Je m’attendais à tout sauf à ça personnellement. Ca a été une vraie catastrophe, à part les années De Gaulle je ne connaissais presque rien en détail ! (Concernant la France, c’était surtout la politique intérieure que j’avais apprise)

  15. J’étais convaincu que le sujet porterait sur la Vème république, je sais pas pourquoi mais j’me voyais écrire le nom de de Gaulle dans ma copie…
    Après le sujet en lui même était pas spécialement attendu, pas par moi en tous cas.
    Et en plus j’ai trouvé ça très difficile de trouver un plan.
    Pour Mitterrand, j’ai parlé rapidement de son discours sur Israel à la Knesset, et de l’histoire des fusées Pershing, je sais pas si c’était approprié ou pas..
    Quoi qu’il en soit je pense que pour beaucoup ce sujet était assez compliqué.

  16. Il y a beaucoup de points que je n’ai pas évoqué, surtout pour Pompidou.
    Le sujet était attendu → WTF ?

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