Examens d’histoire : la méthode

Dans l’art délicat de la composition historique, la méthode est primordiale pour articuler une argumentation convaincante et rigoureuse. Cet article aborde les aspects essentiels de la rédaction historique, en commençant par les exigences formelles et la présentation de la copie. Nous explorerons ensuite l’analyse du sujet et la construction du propos, en soulignant comment identifier les types de sujets rencontrés. Une attention particulière sera accordée à l’introduction, étape cruciale, avant de détailler les meilleures pratiques pour le développement et la conclusion. Enfin, des conseils experts permettront de perfectionner vos compétences et de décrocher le 20/20 au concours Sciences Po, si vous visez ce niveau d’excellence.

Table des matières

Sur la forme

La maîtrise de la langue française est cruciale pour réussir une épreuve d’histoire. Il est impératif d’éviter les phrases longues et complexes, ainsi que les expressions trop emphatiques ou technocratiques. Écrire de manière lisible est également essentiel. Une bonne gestion du temps est également nécessaire. Pour une épreuve de trois heures par exemple : consacrer 30 minutes à la réflexion sur brouillon, 15 à 20 minutes pour rédiger l’introduction et la conclusion, et utiliser le temps restant (environ 1 heure et 10 minutes) pour le développement. Il est recommandé de privilégier une relecture rapide à la fin de chaque partie plutôt qu’une relecture globale à la fin de l’épreuve.

La présentation de la copie doit être claire et bien organisée. Il est conseillé de sauter trois lignes entre l’introduction et le début du développement, ainsi qu’entre la fin du développement et la conclusion. L’introduction et la conclusion doivent être rédigées en blocs, avec un alinéa pour l’annonce du plan en introduction et l’ouverture en conclusion. Pour le développement, il faut sauter deux lignes entre chaque partie, une ligne entre chaque sous-partie, et aller à la ligne avec un alinéa pour chaque sous-sous-partie.

20 règles pour bien présenter une copie

Analyse du sujet et construction du propos

L’analyse du sujet est primordiale et implique de savoir identifier les différents types de sujets : évolutif, tableau/bilan, analytique, dialectique, comparatif, et relationnel. Un sujet peut combiner plusieurs de ces types, ce qui témoigne de sa complexité et de la qualité de la réflexion qu’il requiert. Il est important de prêter attention aux conjonctions de coordination dans les intitulés, car elles orientent le sens du sujet. La construction d’un plan doit éviter les logiques catalogues et respecter une dynamique cohérente.

Repérez les types de sujet

Sujet évolutif : le plus fréquent. Étudie l’évolution d’un phénomène sur une période généralement longue. L’essentiel est que la démarche chronologique soit en adéquation avec la problématique dégagée en introduction. Ex : l’année 1968 en France.

Sujet tableau/ bilan : analyser le sujet à un moment précis en le délimitant dans le temps, en s’interdisant de parler de ce qui se passe après et en ne traitent les événements précédant la période retenue qu’à travers quelques « flashbacks ». Deux types de sujets dans ce cas : – ceux qui se centrent sur une année précise (le monde en 1945) ; ou ceux dressant le bilan d’une situation précise (le bilan de la 2nde GM et la mise en place d’un nouvel ordre mondial).

Sujet analytique : chercher les causes, manifestations et conséquences d’un phénomène afin d’en expliquer les enchaînements logiques. Le plan est thématique. Ex : la France de Jacques Chirac.

Sujet dialectique : libellé interrogatif, souvent une question fermée. Attention au plan thèse/ antithèse/ synthèse, souvent maladroit car ne permettant pas de donner un avis objectif. Ex : La IVe République, un bilan négatif ? Possibilité d’un plan en deux parties en terminant ce qui semble le plus cohérent au regard de la pbtique, ou un plan en 3 parties avec une deuxième partie transitoire.

Sujet comparatif : « et » Comparaison entre deux ou plusieurs pays/ phénomènes/ personnages etc. La comparaison doit être effectuée au cœur du dvlpmt, donc dans les sous-sous-parties. Ex : Les décolonisations françaises et britanniques.

Sujet relationnel : « et » Mettre en relation deux ou plusieurs acteurs, phénomènes, etc. Les deux éléments ne peuvent pas être séparés en deux parties distinctes sous peine de sanction.

Un sujet peut très bien combiner deux ou trois des cas de figure évoqué. Il ne faut pas avoir peur de se retrouver confronté à une double ou à une triple combinaison car cela démontrera la complexité du sujet et la qualité de votre réflexion.

Trouver un plan pour sa dissertation

Ne pas négliger les conjonctions de coordination dans les intitulés : au contraire, elles orientent le sens du sujet

L’élaboration d’un plan est souvent plus simple qu’il n’y paraît car vous pouvez vous appuyer sur des associations d’expressions afin de ne négliger aucun aspect du sujet.

  • Court, moyen, long terme→ analyser les conséquences d’une guerre ou de la croissance
  • Conjoncture/ structure→ expliquer les raisons d’un échec
  • Points communs/ différences→ convient à un sujet comparatif
  • Avantages/ inconvénients ou réussites/ échecs ou forces/ faiblesses
  • Sous-sous-parties thématiques→ l’analyse complexe d’un sujet distingue généralement les sphères diplomatico-militaire, socioéconomique et culturelle. Ne pas oublier de limiter le nombre de sous-sous-parties à 3 au grand maximum.

Il est essentiel de maintenir un équilibre entre les grandes parties et de ne pas avoir plus d’une page d’écart entre elles. En cas de manque de temps, il est préférable de sacrifier la dernière idée de la dernière sous-partie pour rédiger une conclusion complète.

Rien n’interdit de construire des sous-parties/ sous-sous-parties chronologiques au sein de vos grandes parties, que le plan général adopté soit chronologique ou non. Le plan-catalogue est à proscrire tant au niveau des grandes parties que des sous-parties.

Principes essentiels :

  • Toute idée doit toujours être liée à la problématique et illustrée par un exemple précis.
  • La construction du plan doit être conforme à la problématique
  • Une copie d’histoire nécessite de mobiliser toutes les sciences sociales utiles pour traiter d’autres sujets. L’histoire est une « science totalisante » qui s’appuie sur d’autres disciplines pour mener à bien une démonstration.

Introduction : une étape déterminante

L’introduction est le premier élément examiné par le correcteur. Elle se compose de cinq étapes : l’accroche, la définition des termes et bornes du sujet, la mise en évidence des enjeux, la problématique et l’annonce du plan. Une accroche pertinente et directement liée au sujet est essentielle. La définition des termes doit prendre en compte leur polysémie et la diversité des acteurs et des domaines concernés. Il est crucial de bien borner le sujet spatialement et chronologiquement. La mise en exergue des enjeux sert de transition vers la problématique, qui doit souvent dégager un paradoxe pour démontrer la compréhension profonde du sujet. Enfin, l’annonce du plan doit être claire et rédigée de manière littéraire. L’introduction doit être concise mais complète, ne dépassant pas une page.

L’accroche

Deux écueils sont à éviter

* La formulation générale du style « depuis toujours il y a eu des guerres »

* Une accroche sans aucun lien avec le sujet traité.

La définition du sujet

Le premier terme du sujet est celui qui prédomine dans la réflexion et guide le sujet : mais attention, les autres termes sont également essentiels. Prenez garde à la polysémie des termes et des expressions. Il faut réfléchir à partir de cette polysémie.

Si la définition des termes du sujet est attendue, il ne faut pas donner une définition du style dictionnaire pour des termes très généraux.

Exemples :

« Les Français et le clivage gauche-droite depuis 1945 » → Il faut insister sur la dimension plurielle des Français qui se distinguent selon l’origine ehtnique, la situation sociale, l’opinion politique, le niveau d’études, la localisation géographique, l’âge, le sexe, la religion… etc.

« Les relations américano-soviétiques 1945-1991 » → il ne faut pas donner une définition encyclopédique de « relations » mais indiquer que ces relations entre deux États peuvent être amicales ou hostiles, voire indifférentes (ce qui n’est pas le cas ici).

Le bornage spatial et chronologique

Il faut toujours définir les bornes spatiales et chronologiques du sujet.

Sur le plan spatial : « la Guerre Froide » → on ne peut pas réduire la dimension géographique à la seule confrontation des blocs de l’Ouest et de l’Est

Le même problème se pose pour la dimension temporelle du sujet. Lorsqu’un sujet ne précise pas les limites temporelles, vous devez le faire en justifiant votre choix : le sujet s’étend souvent jusqu’à aujourd’hui et renvoie aux enjeux de mémoire. Rien n’interdit un rapide rappel historique d’avant [1945], si le sujet l’impose, dans une sous partie ou de préférence une sous-sous-partie.

Attention à ne pas faire une définition incomplète ou hors sujet de l’espace et de la date par rapport à l’intitulé du sujet.

Exemple : « La guerre froide dans le monde occidental pendant les Trente Glorieuses » → il ne faut surtout pas inclure dans le propos les colonies et les futurs états indépendants africains et asiatiques, puisque n’appartenant pas au monde occidental, ni l’Europe de l’Est. En revanche, occulter le Japon peut être reproché.

Les acteurs et les domaines du sujet

Définir la diversité des acteurs d’un sujet est doublement bénéfique :

1) Vous démontrez que vous tenez compte de la complexité du sujet auquel vous réfléchissez

2) Cela peut vous permettre de trouver les enjeux, et pourquoi pas une problématique

Il convient de se détacher d’une vision classique de l’Histoire, celle se concentrant sur les seuls Etats ou gouvernements lorsqu’on traite un sujet sur la France.

Un sujet d’Histoire nécessite également d’analyser de nombreux domaines et d’éviter le traditionnel récit militaire ou institutionnel auquel aboutit souvent une copie.

La définition réfléchie des termes du sujet est donc fondamentale : elle vous permet de montrer rapidement au correcteur que vous avez saisi la complexité du problème.

La mise en exergue des enjeux

Cette étape transitoire est déterminante pour faire le lien entre la définition des termes du sujet et la problématique. Il est dès lors possible de fixer un fil rouge dans le raisonnement tout au long du sujet.

Exemples : « Les relations américano-soviétiques (1945-1991) » → se dessine le double enjeu de la nature des relations (bonnes ou mauvaises?) et de leur évolution au cours de la guerre froide.

La problématique

Il existe des moyens simples et efficaces de trouver une problématique pertinente et démontrant la compréhension du sujet et la qualité de la réflexion ; la problématique est l’aboutissement de la réflexion préalable et oriente le propos de la copie.

La première façon de trouver une problématique consiste en une reformulation plus ou moins directe du sujet en commençant par « en quoi » ou « comment ». Très souvent s’opère une confusion entre l’enjeu et la problématique.

Le meilleur moyen de trouver la problématique est de dégager un paradoxe : permet de dégager la raison pour laquelle le jury a choisi ce sujet/ de s’intéresser à ce qui pose problème dans le sujet/ de relever une situation contradictoire qu’il convient donc d’expliquer dans le devoir.

Plusieurs moyens de trouver un paradoxe pertinent :

  • Le cliché: il s’agit de démontrer et d’expliquer le décalage entre l’image-cliché associée à un phénomène et sa réalité souvent nuancée voire totalement contradictoire avec le cliché.
  • La contradiction: inhérente à deux notions ou à deux processus à priori antithétiques. Ce moyen pour trouver la problématique se rapproche de la recherche d’un cliché.
  • La divergence théorie-pratique
  • L’écart important entre un objectif fixé et le résultat obtenu
  • La comparaison des dates de début et de fin d’un sujet: implique une solide maîtrise de la chronologie. Analyse de l’évolution contradictoire d’un phénomène, le fait que la situation finale soit sensiblement ≠ de celle de départ/ des attentes initiales.
  • La singularité d’un pays ou d’un régime en comparaison avec d’autres pays ou régimes
  • L’historiographie: peut se révéler précieuse pour définir une problématique. Le plus souvent elle complète l’un des moyens évoqués précédemment.

Il est tout à fait possible de combiner deux voire trois de ces méthodes pour trouver une problématique ; il ne faut pas s’interdire de chercher et trouver plusieurs des moyens développés ci-dessus.

Quel que soit le moyen employé pour déterminer la problématique, celle-ci se résume dans la formulation suivante : « Comment expliquer que (ou « pourquoi »)… alors que… ? »

Pour parfaire la problématique : Vous pouvez énumérer à sa suite une série d’hypothèses sous forme de questions : elles correspondent aux réponses potentielles pour résoudre ladite problématique. Cela aiguise la curiosité du correcteur.

L’annonce du plan

Dernière étape de l’introduction, à faire précéder d’un alinéa.

Il est préférable d’adopter un style soutenu et littéraire à travers une annonce de plan rédigée sous forme de phrase(s).

L’introduction doit être rédigée comme un bloc : vous ne devez aller à la ligne que pour l’annonce du plan.

Longueur de l’introduction : 3/4 de page, 1 page max (dépend toutefois du nombre d’heures à votre disposition, ici on parle d’une dissertation de 3h).

Développement : exposer les connaissances et la réflexion

Le développement est la partie centrale du devoir, où l’on expose ses connaissances et sa réflexion de manière précise et organisée. Il doit respecter le fil rouge de la problématique définie en introduction. Les grandes parties doivent exprimer des idées générales et synthétiques sans se limiter à des événements précis. Chaque grande partie doit être dynamique et logique, de sorte qu’elles ne soient pas interchangeables. Les sous-parties expliquent chaque grande partie et doivent être annoncées littéralement au début de chaque partie. Les sous-sous-parties approfondissent les sous-parties avec des idées précises et des exemples concrets, limitant leur nombre à trois au maximum pour maintenir l’équilibre.

Les numéros des parties et les lettres des sous parties ne doivent être utilisés entre parenthèses que lorsque le plan général est annoncé en introduction dans le cas des parties ; au moment de l’annonce de toutes les sous-parties au début de chaque grande partie dans le cas des sous-parties.

Les grandes parties expriment des idées très générales et synthétiques, ce qui n’interdit pas un certain degré de précision. Une grande partie ne doit pas correspondre à un seul événement précis.

L’autre règle à respecter est qu’il est impossible d’inverser les grandes parties.
Il faut qu’il y ait une dynamique d’enchaînement entre les parties / sous-parties.

Les sous-parties : Elles expliquent chaque grande partie. Elles doivent conserver une dynamique cohérente rendant leur inversion impossible ; bannir donc la logique catalogue ou événementielle. Toutes les sous-parties d’une même grande partie sont annoncées au début de chacune des grandes parties, de préférence sous forme littéraire.

Les sous-sous-parties : Elles correspondent à des idées plus précises pour approfondir une sous-partie. S’il est préférable de privilégier de nouveau la dynamique, la logique de catalogue est ici tout à fait acceptable et les deux options peuvent se combiner. Il faut essayer de limiter à 2 ou 3 sous-sous-parties max, sachant que l’équilibre absolu n’est pas obligatoire. Dans ces sous-sous-parties, qui correspondent chacune à une idée, il faut rédiger selon le schéma suivant : deux-trois arguments accompagnés d’exemples précis.
Ce sont dans les sous-sous-parties que le degré de précision est le plus attendu : il faut dès lors évoquer des dates, chiffres, personnages, événements etc. aptes à expliquer les grandes idées du plan.

L’équilibre du propos : Le même nombre de sous-parties dans chaque grande partie est une condition fondamentale, sans quoi le plan traduirait un déséquilibre au niveau du raisonnement.
Tout type de plan est acceptable, pourvu qu’il réponde au bon sens du sujet et que la problématique soit claire. La logique d’équilibre est déterminante et il ne doit pas y avoir plus d’une page d’écart entre les grandes parties. En cas de manque de temps, sacrifiez la dernière idée de votre dernière sous partie pour rédiger la conclusion.

Conclusion : répondre à la problématique

La conclusion est cruciale et doit répondre précisément à la problématique posée en introduction. Elle doit refléter la nuance et la précision attendues dans une analyse historique. L’avis personnel est accepté, à condition qu’il soit étayé scientifiquement. Enfin, l’ouverture, qui clôt définitivement le devoir, doit être en lien étroit avec la conclusion, sans introduire de nouveaux éléments qui auraient dû être traités dans le développement.

Dans la conclusion, il s’agit en effet de répondre à la problématique posée en introduction.
La problématique appelle une réponse précise, qui n’interdit pas la nuance. Vous exprimez votre position sur le sujet en insistant davantage sur un facteur pour résoudre la problématique. On ne vous reprochera jamais d’exprimer votre avis, à condition de ne pas utiliser la première personne et que cet avis soit scientifiquement étayé par des faits, des théories, des dates, des personnages…

L’ouverture est la « fin définitive » du devoir. En ce sens, elle ne peut en aucun cas évoquer un aspect du sujet qui aurait dû être traité dans le devoir. Elle doit en revanche avoir une proximité avec la conclusion. C’est donc un exercice périlleux, ne pas laisser penser que vous avez oublié de parler de quelque chose, à tel point que certains professeurs vous recommanderont de ne pas faire d’ouverture. Écrire une ouverture ou non dépendra donc de vos préférences personnelles, si cela s’y prête bien selon le sujet traité, et des préférences de vos correcteurs (s’ils sont anonymes comme dans le cas des concours sciences po, alors fiez-vous seulement aux deux premiers éléments, les correcteurs auront de la souplesse car ils savent que les consignes peuvent varier selon qui vous a formé).

Méthode en histoire : le niveau expert

Les conseils suivants sont destinés à tous ceux qui se demandent : OK, j’ai toujours des super notes, 18/20 à chaque fois, mais je n’arrive jamais à décrocher un 20/20. Comment se fait-il ? Que faut-il faire pour obtenir la note maximum ? Ce « niveau expert » est tellement délicat et difficile à obtenir qu’il risque de vous détourner des tâches les plus importantes mentionnées ci-dessus, donnant finalement raison au dicton « le mieux est l’ennemi du bien ». Soyez donc bien certains de produire déjà d’excellentes copies avant de vous préoccuper de ces ultimes conseils, qui seront la cerise sur le gâteau.

Racontez l’histoire au-delà des dates : Intégrez des éléments de contexte pour chaque événement que vous mentionnez. Cela signifie expliquer les conditions sociales, économiques, politiques et culturelles qui entourent un événement ou un phénomène.

Multidisciplinarité : Utilisez des connaissances en sociologie, en économie, en sciences politiques et en culture pour enrichir votre analyse. L’histoire contemporaine est souvent interconnectée avec d’autres disciplines, et mobiliser ces connaissances montre une compréhension profonde et holistique.

Maîtrise des historiographies : Citez des historiens et leurs œuvres : Référencer des ouvrages comme Les Années de Annie Ernaux ou Postwar: A History of Europe Since 1945 de Tony Judt pour soutenir vos arguments peut montrer votre expertise. De la même façon, discuter des débats historiographiques est l’ultime niveau d’expertise que vous pourrez atteindre dans une dissertation d’histoire. Montrez que vous connaissez les différentes interprétations historiques et les débats qui existent parmi les historiens concernant votre sujet. Cela inclut des discussions sur les différentes écoles de pensée et leur évolution.

Utilisation critique des sources : Diversifiez les sources, utilisez une variété de sources primaires et secondaires, comme des archives, des journaux de l’époque, des mémoires, et des documents officiels. Citez ces sources de manière critique, en évaluant leur crédibilité et leur biais potentiel. Si le contexte s’y prête et que vous n’êtes pas limités à une feuille et un stylo, intégrez des sources visuelles et audiovisuelles. En histoire contemporaine, les films, photographies, émissions de radio et télévisions sont des ressources précieuses.

La Méthode en Questions contemporaines

La méthode pour les concours Sciences Po

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